Communiqué de presse

Avoir du temps pour ses enfants : un enjeu de société majeur pour les habitants de Haute-Garonne !

Dans le cadre de l’Observatoire des familles du réseau Unaf-Udaf-Uraf, l’Udaf publie une enquête inédite sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle, réalisée fin 2022 par l’institut Opinion Way. Les réponses d’un échantillon de 101 parents du département y sont comparées à celles des 2 500 parents enquêtés en France, afin de dégager les ressemblances et les spécificités de notre territoire.

Voir tous les communiqués de presse
Visuel observatoire

Enquête sur la conciliation vie familiale – vie professionnelle en Haute-Garonne

Dans le cadre de l’Observatoire des familles du réseau Unaf-Udaf-Uraf, l’Udaf publie une enquête inédite sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle, réalisée fin 2022 par l’institut Opinion Way. Les réponses d’un échantillon de 101 parents du département y sont comparées à celles des 2 500 parents enquêtés en France, afin de dégager les ressemblances et les spécificités de notre territoire.

La question de la conciliation des parents actifs au cœur des débats

Le rLe débat sur la réforme des retraites a permis de faire émerger des débats déterminants pour notre société et l’équilibre de notre modèle de protection sociale : la qualité de vie au travail, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la question des interruptions de carrière ou de réduction de temps de travail liées à la parentalité. La pénurie de travailleurs dans certains secteurs d’activité (alors qu’un niveau élevé de chômage se maintient) a aussi rendu visibles les aspirations de nombreux actifs à un meilleur équilibre entre leur vie familiale et leur vie professionnelle. L’enquête menée par Opinion Way à la demande du réseau Unaf Udaf Uraf apporte des éléments riches et précieux de compréhension de ces besoins et de ces attentes.apport juge en effet que les conditions actuelles d’octroi des crédits immobiliers sont trop défavorables aux établissements de crédits et comportent des risques d’endettement trop élevés pour les familles, sans présenter pour autant d’éléments chiffrés de ces risques et impacts. Il préconise notamment de ne pas accorder de prêts immobiliers aux ménages dont les taux d’effort seraient supérieurs à 33 % et de limiter la durée des prêts à 25 ans. Par ailleurs, certaines banques ont déjà annoncé des exigences plus fortes en matière d’apport personnel.

les principaux enseignements de l’enquête


[1] Chiffre national.

Réactions et propositions de l’Udaf31 et de l’Unaf

  1. Les difficultés de conciliation se sont accrues depuis quinze ans. Les parents témoignent de difficultés récurrentes bien au-delà de la petite enfance et particulièrement autour des années d’entrée à l’école. Les conditions de la conciliation ont tendance à se dégrader, à compliquer la vie des parents et nécessitent un réinvestissement bien au-delà des seuls enfants de 0 à 3 ans.
  2. Beaucoup de parents réduisent leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants et c’est encore plus vrai des jeunes générations. Cela confirme un besoin de temps, y compris pour les pères. D’autres parents y renoncent surtout par crainte des conséquences financières. Pour nous, un congé parental mieux indemnisé, notamment durant les premiers mois de l’enfant, répondrait à leurs attentes.
  3. Le coût de l’accueil est un vrai frein à l’emploi, il est cité par les parents, quelle que soit leur catégorie sociale, tant comme raison d’interruption d’activité que comme attente vis-à-vis des pouvoirs publics. Le Service Public de la Petite Enfance, promesse présidentielle réitérée par la Première Ministre, devra certes englober la mise à disposition de services d’accueil, mais aussi la question du coût abordable pour toutes les familles.
  4. Les attentes sont fortes vis-à-vis des employeurs, principalement en termes de flexibilité des horaires et de télétravail, mais elles sont différenciées selon les territoires et les catégories professionnelles. Pour nous, la question de la conciliation doit trouver sa place dans la négociation collective, comme l’a énoncé récemment le ministre M. Combe, en parlant de « responsabilité familiale des entreprises ».

Mesurer et comprendre les difficultés concrètes auxquelles se heurtent les parents sur les territoires pour concilier leurs vies familiale et professionnelle, permet à notre Udaf d’interpeller les acteurs publics (département, Caf, mairies intercommunalités…) et les entreprises locales afin de mettre en œuvre des actions qui améliorent leur vie au quotidien.

Régis LEONARD, Président de l’Udaf de Haute-Garonne