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L’Unaf, dans le cadre d’un collectif de 12 associations, réagit aux évolutions du secteur du soutien à la parentalité

En parallèle de la mission confiée par la Direction Générale de la Cohésion Sociale à A. Raynaud et C. Inglès visant à « définir un socle de compétences et formations des acteurs du soutien à la parentalité », un collectif de 12 réseaux associatifs du soutien à la parentalité a souhaité apporter sa contribution pour faire entendre sa voix, ses inquiétudes et réaffirmer l’importance du soutien des acteurs associatifs auprès des parents.

Le 15 avril 2022, la Direction Générale de la Cohésion Sociale a confié à Anne Raynaud, fondatrice de l’Institut de la parentalité et à Charles Inglès, responsable de la politique Parentalité à la CAF de Gironde, la mission de définir un « socle de compétences et formations des acteurs du soutien à la parentalité ». Leur rapport a été remis mi-janvier à la DGCS mais n’a pour l’heure pas été rendu public.

Craignant que cela n’induise une standardisation des actions proposées aux parents et une marchandisation du soutien à la parentalité, un collectif constitué de 12 associations du soutien à la parentalité, dont l’Unaf ont souhaité en parallèle apporter leur contribution.

Les dispositifs de soutien à la parentalité, dans leur diversité, s’adressent à tous les parents confrontés à des difficultés ou des questions relatives à leur enfant et à la vie familiale.  L’accompagnement des parents par des professionnels (salariés ou bénévoles) prend des formes très variables nécessitées par ces pluralités des demandes parentales. Il oscille entre le conseil individualisé aux parents, le « faire-avec » et l’action collective.

Dans sa contribution, le collectif réaffirme que les professionnels du soutien et de l’accompagnement des parents doivent pouvoir bénéficier d’une formation et de temps d’analyse de pratiques leur permettant d’assurer des missions de prévention et d’accompagnement visant à reconnaître, valoriser, aider et renforcer la confiance du parent dans son rôle auprès de son enfant.

Les associations à but non lucratif assurant l’écoute et la prise en compte de la parole des familles au sein de leur gouvernance, parce qu’elles défendent des valeurs d’humanisme et de solidarité, parce qu’elles sont des instances de démocratie et de citoyenneté, parce qu’elles portent la proximité, l’ouverture et le vivre ensemble, parce qu’elles agissent depuis de nombreuses décennies, doivent être reconnues, valorisées et soutenues, car elles garantissent, par ces principes, un soutien à la parentalité de qualité.

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